VITAMINE D, AUTOMNE ET HIVER

Une étude conduite à l’Université de Copenhague (Danemark) montre que le manque de vitamine D dans le sang conduit à un risque de mortalité accru.

D’autres études récentes ont trouvé que de faibles niveaux de vitamine D sont associés à un risque augmenté de mortalité et de certaines maladies, sans qu’on puisse prouver que c’est bien la vitamine D qui explique cette surmortalité. En effet, la carence en vitamine D peut être le marqueur d’un mode de vie déséquilibré et d’une mauvaise santé en général ce qui fait que l’on n’est pas sûr que la vitamine D explique réellement les résultats observés.

Cela a conduit à mettre sur pied une étude qui est fondée sur un examen génétique des participants – les gènes n’ont rien à voir avec le mode de vie. L’étude a inclus 95766 Danois suivis pendant des périodes allant de 5,8 années à 19,1 années. Dans cette étude, les chercheurs ont identifié les individus ayant des variants génétiques qui affectent le taux de vitamine D (DHCR7 et CYP2R1) et qui ont donc des taux de vitamine D bas.

A la fin de la période de suivi, en 2013, 10349 personnes étaient décédées.On constate qu’une baisse d’origine génétique de 20 nmol/L de la vitamine D plasmatique se traduit par une augmentation de 30% de la mortalité toutes causes, et de plus de 40% de la mortalité par cancers.

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Cela suggère pour la première fois qu’il y a bien un lien de cause à effet entre des taux bas de vitamine D et la mortalité.

La vitamine D est synthétisée par exposition au rayonnement UVB du soleil, mais cette synthèse n’est efficace qu’entre avril et octobre dans l’hémisphère nord. L’alimentation ne suffit pas à compenser les déficits en hiver.

Bien que cette étude ne montre pas directement qu’une supplémentation en vitamine D réduit le risque de maladie,  on peut supposer qu’une prise de vitamine D de  novembre à avril voir plus pour les gens s’exposant peu au soleil est bénéfique. Une supplémentation journalière semble plus indiquée qu’une prise massive saisonnière (UVEDOSE° 100 000UI). Les doses recommandées se situent entre 800 et 5000 unités/jour pour un adulte sachant que les surdosages en vitamine D sont exceptionnels et liés à des prises supérieures à 10 000 unités/jour durant plusieurs semaines.

Nous conseillons, pour un adulte, ZYMA D° 10 000 unités/ml gouttes (330 U/goutte) à raison de 8 à 15 gouttes/jour. Ce produit est peu cher et vendu sans ordonnance.

Par Docteur Van Der Stegen

Docteur Damien Van Der Stegen Qualifié en Chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice par le Conseil de l’ordre des médecins Diplôme d’Etude Spécialisé de Chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice Diplôme d’Etude Spécialisé de Chirurgie générale Diplôme d’Etude Spécialisé de Chirurgie maxillo-faciale Diplômé de l’AEU de Microchirurgie expérimentale et clinique chirurgien esthétique Lyon et Saint-Etienne

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