Augmentation mammaire: questions/réponses

lipoaspiration. Par ailleurs la médecine esthétique constitue une part importante de mon activité.
Concernant l’augmentation mammaire quels types de prothèses utilisez-vous ?
Par chance je n’ai jamais utilisé d’implants de marque PIP. Je travaille surtout et déjà depuis longtemps avec la société américaine ALLERGAN.  Ils sont sérieux et ont une grande expérience des prothèses mammaires.   Ils proposent des implants ronds ou anatomiques.
Encore  peu de chirurgiens utilisent des prothèses anatomiques en France.  Est-ce votre cas ?
J’utilise les formes anatomiques lorsque la patiente demande une projection significative. Ce type d’implant donne des résultats beaucoup plus naturels que l’implant rond projeté qui rend le sein pigeonnant et artificiel. A l’inverse lorsque l’augmentation de volume est modérée en projection la prothèse ronde me parait très satisfaisante.
Certains chirurgiens positionnent leurs prothèses en avant du muscle, d’autres en arrière. Et vous ?
Dans la plupart des cas l’implant est retro-musculaire. C’est un peu plus douloureux en post-opératoire mais la prothèse est moins perceptible. Dans les rares cas où la patiente est  « enrobée » avec une poitrine significative je peux proposer un implant pré-pectorale, donc directement en arrière de la glande mammaire.
L’aisselle ? L’aréole ? Le pli sous mammaire ? Quel abord pratiquez-vous ?
Je réalise tous les abords. C’est la patiente qui choisit au terme de la discussion. Chaque abord a des avantages et des inconvénients. L’aisselle par exemple est intéressante pour camoufler la cicatrice. Par contre il s’agit d’une zone pileuse riche en glandes sudoripares donc « sale » d’un point de vu chirurgical. Il faut  également éviter de léser le réseau lymphatique de l’aisselle. Celui-ci draine le sein et permet parfois, grâce au « ganglion sentinelle », de découvrir un cancer du sein. La voie aréolaire est bien placer au centre du sein et permet un bon contrôle de la loge. Il est cependant parfois un peu délabrant pour le sein qui est traversé. L’abord sous mammaire est lui aussi bien situé. C’est certainement la voie la plus propre d’un point de vu chirurgical mais si la cicatrice devait évoluer sur un mode hypertrophique elle deviendrait visible et inesthétique. C’est heureusement exceptionnel et cet abord est celui le plus pratiqué en Europe du nord et aux USA. C’est également celle que je préfère.
Il arrive que l’on note un durcissement des seins après l’opération. De quoi s’agit-il ?
On parle de coque. Cette complication classique et non exceptionnelle (5-6%) correspond à une rétraction des tissus cicatriciels autour de la prothèse entrainant un durcissement du sein.  Le sein est plus ou moins dur et parfois déformé par la rétraction. Il existe plusieurs théories concernant la cause de ces coques. La théorie du biofilm qui correspond a une infection peropératoire a bas bruit est celle qui prédomine. Ceci explique le développement de l’abord sous mammaire qui, comme je le disais précédemment, est certainement le plus propre.
Quel délai préconisez-vous pour changer les prothèses ?
Les patientes doivent bien comprendre que les implants s’usent et qu’il vaut mieux éviter une rupture même si les gels de silicone médicaux sont maintenant cohésifs. Je recommande à mes patientes un changement tous les 12 à 15ans.
Concernant l’augmentation mammaire quels types de prothèses utilisez-vous ?
Par chance je n’ai jamais utilisé d’implants de marque PIP. Je travaille surtout et déjà depuis longtemps avec la société américaine ALLERGAN.  Ils sont sérieux et ont une grande expérience des prothèses mammaires.   Ils proposent des implants ronds ou anatomiques.
Encore  peu de chirurgiens utilisent des prothèses anatomiques en France.  Est-ce votre cas ?
J’utilise les formes anatomiques lorsque la patiente demande une projection significative. Ce type d’implant donne des résultats beaucoup plus naturels que l’implant rond projeté qui rend le sein pigeonnant et artificiel. A l’inverse lorsque l’augmentation de volume est modérée en projection la prothèse ronde me parait très satisfaisante.
AUGMENTATION MAMMAIRE LYON IMPLANTS ANATOMIQUES
Certains chirurgiens positionnent leurs prothèses en avant du muscle, d’autres en arrière. Et vous ?
Dans la plupart des cas l’implant est retro-musculaire. C’est un peu plus douloureux en post-opératoire mais la prothèse est moins perceptible. Dans les rares cas où la patiente est  « enrobée » avec une poitrine significative je peux proposer un implant pré-pectorale, donc directement en arrière de la glande mammaire.
L’aisselle ? L’aréole ? Le pli sous mammaire ? Quel abord pratiquez-vous ?
Je réalise tous les abords. C’est la patiente qui choisit au terme de la discussion. Chaque abord a des avantages et des inconvénients. L’aisselle par exemple est intéressante pour camoufler la cicatrice. Par contre il s’agit d’une zone pileuse riche en glandes sudoripares donc « sale » d’un point de vu chirurgical. Il faut  également éviter de léser le réseau lymphatique de l’aisselle. Celui-ci draine le sein et permet parfois, grâce au « ganglion sentinelle », de découvrir  ou d’évaluer l’extension d’un cancer du sein. La voie aréolaire est bien placer au centre du sein et permet un bon contrôle de la loge. Il est cependant parfois un peu délabrant pour le sein qui est traversé. L’abord sous mammaire est lui aussi bien situé. C’est certainement la voie la plus propre d’un point de vu chirurgical mais si la cicatrice devait évoluer sur un mode hypertrophique elle deviendrait visible et inesthétique. C’est heureusement exceptionnel et cet abord est celui le plus pratiqué en Europe du nord et aux USA. C’est également celle que je préfère.
AUGMENTATION MAMMAIRE LYON IMPLANTS ANATOMIQUES
Il arrive que l’on note un durcissement des seins après l’opération. De quoi s’agit-il ?
On parle de coque. Cette complication classique et non exceptionnelle (3-6%) correspond à une rétraction des tissus cicatriciels autour de la prothèse entrainant un durcissement du sein.  Le sein est plus ou moins dur et parfois déformé par la rétraction. Il existe plusieurs théories concernant la cause de ces coques. La théorie du biofilm qui correspond a une infection peropératoire a bas bruit est celle qui prédomine. Ceci explique le développement de l’abord sous mammaire qui, comme je le disais précédemment, est certainement le plus propre.
Quel délai préconisez-vous pour changer les prothèses ?
Les patientes doivent bien comprendre que les implants s’usent et qu’il vaut mieux éviter une rupture même si les gels de silicone médicaux sont maintenant cohésifs. Cependant le risque de complications (coque en particulier)  liées aux changements d’implants et l’innocuité des gels de silicone médicaux nous laissent penser que tant que l’implant va bien aucun changement n’est indispensable.

Par Docteur Van Der Stegen

Docteur Damien Van Der Stegen Qualifié en Chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice par le Conseil de l’ordre des médecins Diplôme d’Etude Spécialisé de Chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice Diplôme d’Etude Spécialisé de Chirurgie générale Diplôme d’Etude Spécialisé de Chirurgie maxillo-faciale Diplômé de l’AEU de Microchirurgie expérimentale et clinique chirurgien esthétique Lyon et Saint-Etienne